SOUS LE CHAPITEAU,
UN JEUNE DOMPTEUR DE TIGRES
Le plus grand cirque de l'été fait étape à St MALO jusqu'à samedi.
En vedette, Roger FALCK, 20 ans l'un des plus jeunes dompteurs d'Europe.

Comment est née cette passion pour le cirque ?
C'est avant tout une tradition familiale. Cela fait sept générations que
les FALCK, d'origine allemande, font du cirque. Mon père Joseph, était acrobate. Mon grand-père, Auguste, m'a formé très tôt au métier de dompteur, comme l'avait fait son père avant lui.
Dans la famille, personne ne conçoit la vie sans animaux.
Pourquoi avoir choisi les fauves ?
J'ai fait d'autres arts du cirque (clown, acrobate, trapéziste), car il faut être polyvalent. La première fois que je suis entré dans la cage des tigres,
je n'avais que 5 ans. Mon plus grand plaisir, c'est de pouvoir me produire
en public. C'est grisant, mais je reste toujours conscient du danger.
Je sais ce que je dois faire et ne pas faire.
Avez-vous parfois peur dans la cage ?
La première règle c'est de ne pas avoir peur, car le fauve le ressent et peut décider de prendre le dessus. Même si je les ai connus tout petits,
mes tigres restent des animaux sauvages. Le jour où j'aurai peur, je ne rentrerai plus avec.
Votre plus grande sastification ?
Les encouragements du public. Egalement les prix, lors des festivals.
Avec mes sept tigres blancs et roux, j'ai remporté un premier prix au
Festival de MASSY, l'an passé. Et un Clown de Bronze lors du
Festival de MONTE CARLO, cette année. C'est un honneur de se retrouver avec plus de 200 artistes venus de 16 pays, tous là pour briguer ces oscars
du monde du cirque.
Un nouveau numéro en préparation ?
Le dernier de mes tigres, " XS ", est âgé de 9 mois. C'est un tigre
" champagne ", très rare, on l'appelle ainsi à cause de sa couleur caramel.
Il ne se produit pas encore en spectacle, il est en répétition. Dans deux ans, j'espère présenter un nouveau numéro, mêlant lions, panthères et tigres. C'est un long travail, il faut quatre à cinq ans pour préparer un nouveau numéro.
Source: Ouest France, jeudi 20/08/2009, propos receuilli par Olivier BERREZAI.